On fait le point.
Je ne sais pas si tu te souviens mais j’avais conclu mon coaching de trois semaines pour découvrir ma passion et ce qui pouvait constituer une piste pour une nouvelle vie professionnelle, en me disant que ma nouvelle vie devait tourner autour de l’écriture. Parce que écrire, globalement, c’est un peu ma came depuis que je sais tenir un stylo dans la main, donc c’est pas déconnant que ce soit ma passion, vois-tu.
A partir de là, je me suis donné deux gros challenges :
- écrire un livre (de la fiction, si possible, parce que c’est quelque chose que je n’ai jamais réussi/entrepris) avant mes 35 ans (comme ça j’ai l’impression d’être large et c’est important de se mettre des deadlines réalistes quand même)
- créer une formation sur le web et les réseaux sociaux à ma sauce pour ma pote Julie et, pourquoi pas, le reste des Internets francophones parce qu’on sait pas, y’a p’t’être des gens que mes délires intéressent.
Je me suis donc lancé dans la réalisation de ces deux challenges début 2017, pleine de bonne volonté, d’idées et de plans d’organisation pour mener à bien mes objectifs.
Sur le papier, j’avais établi le rythme d’un chapitre par mois pour mes « cours » social media, avec pour ambition de l’envoyer à ma pote pour qu’elle lise tout ça et me fasse des retours constructifs à chaque fois. J’en profite pour remercier ma testeuse, sans elle, je n’aurais toujours rien pondu alors que là, je n’ai que deux chapitres de retard, bientôt trois…#VieilleMeuf
Du côté de l’Écriture, avec un grand « e » majuscule, j’ai commencé un peu plus tôt que la création des cours, vers novembre, et j’ai un peu plus « d’avance ». J’ai déjà écrit ce qui s’apparente à six chapitres d’une histoire qui se voudrait être une sorte d’aventure / science-fiction drôle mais qui, parce que je ne crois pas une seule seconde en moi, s’avèrera sûrement être un gros navet pas drôle, déjà-vu et sans saveur. #JOptimisme
Peu importe, faut que je le sorte de ma tête, du coup, malgré mon bon mois et demi de « pause », je vais m’y remettre dans les prochains jours.
J’envisage même, dans des moments de faiblesse/inconscience, de partager les premiers chapitres sous forme de post sur ce blog, histoire de 1. me forcer à écrire régulièrement, 2.encaisser les avis extérieurs, parce que pour le moment, personne n’a lu ce que j’écrivais à part moi (et je suis pas très bon public comme tu peux le constater). Je n’ose pas encore le faire, mais peut-être qu’avec un peu (beaucoup) d’alcool dans le sang, j’y parviendrai… Je te le dirai en tout cas.
Et c’est pas tout…
Entre temps j’ai eu d’autres idées de trucs que j’aimerai faire et qui potentiellement pourraient constituer un renouveau professionnel ou personnel pour moi, notamment :
- Monter un site web/blog avec ma pote Miloon (elle-même formatrice) autour du web et des réseaux sociaux pour servir de support à nos cours et les commercialiser à qui n’en veut en utilisant les techniques de marketing en ligne par lesquelles jurent tous les gourous du web,
- Faire un podcast avec des gens drôles – j’ai des ami(e)s formidablement drôles et d’univers si différents qu’on ferait un crew d’enfer, j’en suis certaine – et raconter des conneries, en mode Riviera Détente x Nerdist, dans le seul but d’apporter de la joie dans le monde entier et rendre les gens heureux.
Encore entre temps, j’ai accepté une mission de rédaction en freelance pour mettre du beurre dans les épinards, mission qui m’a pris pas mal de temps et m’a fait gratter sur le planning des autres trucs que j’étais sensée faire.
Oui parce que, outre écrire un roman à succès et créer la future école du web (ouais, soyons fous), je me suis aussi dit que 2017 serait la bonne année pour :
- Passer ENFIN mon permis moto (et donc repasser mon code *emoji qui vomit*),
- Commencer un nouveau programme de renforcement musculaire (que j’ai déjà abandonné parce que je suis un petit caca qui n’ose pas sortir de sa zone de confort, donc que je vais devoir reprendre mais c’est pas grave, l’important c’est de participer),
- Me mettre à la méditation de manière régulière (pour le moment, j’en suis plus au stade du « de temps en temps », mais ça fait du bien)
- Faire vivre ce blog en publiant un article par semaine (ce qui est presque le cas).
Alors, tu me diras, meuf, t’as pas l’impression que tu t’enflammes un peu avec tes milliards de trucs en cours ? Et je te répondrai, oui, sûrement, mais si je ne m’enflamme pas, si je me pose et que je recommence à me laisser vivre, je ne fais plus rien.
Paradoxal inactivity
C’est ce qui est en train de se produire depuis quelques semaines, où je sens que je perds le mojo et que mon vieux moi revient sournoisement. Je me fais un peu trop confiance et je ne planifie plus trop, du coup, je suis trop libre et je ne fais rien. Et c’est ce que je voulais dire en intro de ce post quand je te disais que c’était « coton ».
C’est coton de ne pas me laisser submerger. C’est coton de me dire que je vais y arriver. C’est coton d’accepter de m’ouvrir, comme ici, d’être honnête et de parler de mes projets pour leur donner une vie au-delà de l’idée et du confort de ma tête. C’est coton de travailler quand le monde continue de tourner et que je ne suis pas le centre de tout. C’est coton de me concentrer quand j’ai peur de passer à côté des bons moments. C’est coton d’accepter de se donner du temps. C’est coton d’essayer, de persévérer, d’échouer et de recommencer. C’est coton de faire les choses sur la durée.
Tout ça, c’est pas naturel pour moi. Croire en moi, croire en mes capacités, croire en mes idées, c’est pas inné et c’est un travail difficile pour lequel je me force à ne pas me décourager.
Je ne sais pas si un événement en particulier a causé cette impression de perdre le fil, ou si simplement la vie a fait son effet, mais j’ai le sentiment que l’étincelle est en train de s’éteindre et il faut à tout prix que je la fasse repartir. Je ne peux pas me laisser encore une fois m’auto-saboter. Je ne veux pas avoir de regrets, me dire que si je m’étais sortie les doigts peut-être que j’y serai arrivée. Je veux me sortir les doigts et même si je me plante, au moins j’aurai VRAIMENT essayé.
Alors voilà où j’en suis, pas très loin finalement, mais plus exactement au point de départ non plus. Je lis souvent qu’il faut savoir célébrer ses petites victoires plutôt que pointer ses échecs, alors je vais faire ça.
Celebrate good times, come on !
Je vais célébrer le fait d’avoir été transparente aujourd’hui (avec toi, avec moi). Je vais saluer le partage de ma progression de manière vulnérable et quasi-factuelle, sans me cacher derrière des excuses. Je vais me féliciter d’avoir pleins d’idées et m’encourager à essayer de les mettre en œuvre au lieu de simplement les rêver. Je vais m’auto-congratuler d’avoir écrit quelque chose de plus long qu’un post de blog et qui va plus que certainement constituer une histoire. Je vais m’applaudir de m’être inscrite à l’examen du code en candidate libre fin avril et me dire que je vais le ravoir du premier coup cette saloperie de QCM ! Je vais me faire remarquer que ça fait maintenant plus 6 mois que je vais faire du sport trois fois par semaines et me dire que c’est bien, que je m’y tiens. Je vais me rappeler que mon corps ne détermine pas ma valeur et que je ne dois pas non plus me torturer pour m’aimer.
Et je ne vais surtout pas me reprocher de prendre mon temps pour accomplir tout ce que j’ai entrepris. Je vais essayer d’arrêter de douter et recommencer à avancer.
Je pense que je vais avoir pas mal besoin de toi pour m’encourager, alors même si t’es pas nombreux/ses derrière moi, laisse-moi l’imaginer.
3 commentaires pour “Live Your Legend, quelques nouvelles ?”