Peut-être avais-tu suivi mes maigres aventures dans le monde de Substack ces derniers mois (de fin 2021 à l’été 2022) avec le projet Ecriture Compulsive, si ce n’est pas le cas, petit récap vite fait.
Lorsque Substack arrive en France avec son système de newsletters – qui peuvent être payantes ou gratuites – ça m’a tout de suite évoqué un mix entre Patreon et un blog et bien évidemment, j’ai eu envie de tester la plateforme parce que je suis une indécrottable curieuse. Mais n’ayant pas de concept à proprement parler qui justifierait l’ouverture d’un nouveau canal, j’ai décidé d’y poster du random, des petits messages qui parlaient de mes dernières découvertes en lecture, séries, films ou juste ce qui me passait par la tête.
A l’époque, Patreon n’avait pas encore refondu son espace de publication – qui est bien meilleur maintenant – et j’appréciai beaucoup la facilité d’édition des contenus sur Substack, le fait que l’on puisse poster des podcasts et aussi, le fait que l’on puisse décider de rendre le contenu payant à tout moment.
Mais, comme je suis Gémeaux puissance 1000, je me suis rapidement lassée – surtout quand tu refais un épisode dépressif, ça n’aide pas non plus – jusqu’à arriver à septembre de cette année où je n’ai tout bonnement pas réussi à finir le post que j’étais en train d’écrire depuis des semaines.
Comme je n’y avais pas une audience de dingue – entre 10 et 12 personnes abonnées au max – que j’ai toujours cet espace ici pour partager tout ce que je veux sans restriction, sans problème de parti tiers qui peut décider du jours au lendemain que non, je n’aurai plus le droit de m’exprimer chez lui pour une raison x ou y, et que comme j’ai déjà une forte tendance à m’éparpiller naturellement, j’ai décidé qu’il valait mieux que je ferme Ecriture Compulsive sur Substack et que je rapatrie mes contenus déjà publiés ici.
C’est désormais chose faite, tu peux lire les textes que j’y ai publié dans l’espace Ecriture Compulsive du site. Ça restera une expérience sympa, un projet intéressant qui m’a fait passer le temps l’année dernière alors que l’angoisse du chômage montait et que, sans m’en rendre compte, comme toujours, je retombais un peu plus dans la brume. Aujourd’hui, je suis doucement ressorti de mon brouillard, je recommence à avoir envie d’écrire et j’ai envie de me retrouver dans un endroit familier, douillet, dans un cocon où j’ai mes habitudes et où j’ai toujours pu faire ce que je voulais.
Je suis bien ici, j’ai toujours fait ce que j’avais envie, sans me soucier des likes, des commentaires, des abonnements et je crois que ces comme ça que je fonctionne le mieux.
Photo de SHVETS production