One busy and sorry bee

Alors, déjà, bonjour.

Ensuite, pardon. Pardon parce que je n’ai pas pris le temps de te donner de mes nouvelles depuis que je me suis « hernisée » le dos, de te raconter des nouveaux vieux albums de ma jeunesse, de t’énumérer les dernières frasques de MiniPouss, ni de te faire réfléchir avec de la Philosophie de Comptoir depuis des lustres. Toutes mes confuses. Vraiment.

Je sais qu’en vrai, tu t’en fous, toi, ça ne t’a pas empêcher de vivre de ne plus lire mes conneries, mais saches que moi, ça m’a manqué, et ça me manque tellement que je me résous aujourd’hui à prendre sur mon temps de travail pour poster quelque chose. Enfin, sur mon temps de « fête du travail, » du coup, parce qu’entre le moment où j’ai commencé ce post et maintenant, il s’est encore écoulé du temps.

Et donc, la nouvelle principale est que j’ai commencé un travail. Oui. Moi, Leeloo, chomiste de compétition 3è dan, j’ai un emploi. #champagne Enfin, tu me diras, après un an à « ne rien foutre », des mois de formation, une certification obtenue, des semaines à courtiser (harceler) mes boss, il était bien temps que quelque chose se passe !

Donc ouais, j’ai commencé un taf début janvier. Ce qui est cool. Et pour tout te dire, j’ai même du décliner des propositions d’emploi parce que j’avais trouvé ce job. Genre ! Toujours la même histoire : c’est quand t’es plus en chien qu’on te fait des tonnes de propositions… Bon, par contre, on ne te le dit pas quand tu signes, mais le travail, c’est vachement chronophage quand même ! J’avais oublié dis donc… T’as plus le temps de rien ! Ça te prend toutes tes journées ! Et puis quand t’as un môme, au lieu de rentrer chez toi, de te faire péter une petit binouze devant Hanounah en fumant des clopes, tu attaques ta DEUXIÈME journée, celle de PARENT aimant et responsable. Donc tu te sens un peu obligé de le nourrir le nain, et de le laver aussi, de lui donner un peu d’amour au passage et de lui raconter une histoire avant de le mettre au lit… et tout ça pour quoi au final ? Pour qu’à 16 ans il t’envoie chier en te traitant de boloss ! Les mioches, c’est vraiment des ingrats !

Je digresse. Pardon.

NDLR : Mon fils est merveilleux et c’est le plus beau de la terre. Je suis la seule personne au monde, en dehors de son père, à avoir le droit de dire « du mal » de lui.

Nouveau job, and what else ?

Avec ce nouvel emploi arrivent de nouveaux petits plaisirs de la vie : avoir un salaire et prendre le RER tous les jours en sont les deux principaux. Je te laisse déduire pour lequel des deux je fais un tantinet d’ironie. #PassionSardines

Oui, tous les jours ouvrables que dieu fait, je fais partie des dizaines de milliers de franciliens qui s’entassent avec le plus grand plaisir dans les rames du RER B. Ça pourrait être sexy, c’est chaud et humide comme un bordel, ça transpire, ça halète, mais ça ressemble plus aux vestiaires d’une équipe de rugby post-match de coupe du monde. Sauf que les mecs du calendrier des Dieux du Stade, bah ils sont pas là. Non.

Je ne vais pas te rejouer l’éternel « les transports en commun, c’est chiant, ça pue, c’est toujours le bordel« … A chaque chose, j’essaie de voir le positif. Dans le RER, parfois, ça va être un musicien de rue plus cool que les autres qui joue du Bob Dylan de bon matin, parfois une conversation entre des ados avec la quote of the day « Il lui faut toujours un bouclé missaire » en cadeau bonus, un bébé trop mignon dans une poussette, une jolie nana, un joli mec…bref, j’essaie de me trouver des petites raisons de garder le sourire dans un des lieux les plus moroses de la capitale.

Et la musique, bordel ?

J’ai toujours sous le coude des dizaines d’albums de jadis à te raconter, des Spice Girls, du Cradle Of Filth, du Spineshank, du Deftones, du Aqua, et encore beaucoup d’autres, à tel point que je ne sais pas vraiment par où commencer. Je te demanderai bien ton avis, d’ailleurs, donc si tu as une suggestion, les commentaires sont là, fais-toi plaisir. Sait-on jamais on a peut-être des albums de la honte en commun !

La musique cependant, continue encore et toujours d’occuper une place importante dans ma vie. Principalement, parce que qui dit transports en commun pendant plus de deux heures par jour dit obligatoirement playlist qui va bien sinon mort par décès. Mais aussi parce que parfois, j’ai besoin d’aller dans « la zone » pour avancer dans mon taf et un peu de musique aide toujours.

Ne t’inquiète pas, donc, je suis toujours vivante, j’ai encore des choses à te dire (qui a dit « fait chier » ?) et je compte bien essayer de mettre à jour cet endroit un peu plus souvent. Ça sera toujours  aussi (peu) passionnant, ça sera toujours aussi spontané, ça sera toujours aussi sincère, parfois même, ça se voudra peut-être créatif, en tout cas, ça aura le mérite d’être là et de me (et te j’espère) faire du bien.

I’m back, bitches. Et je ne suis pas prête de m’arrêter de parler pour ne rien dire !

3 commentaires pour “One busy and sorry bee

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