Comme toujours, ma devise en ce qui concerne la publication de mes articles, de mes nouvelles et bien sûr, de mes livres, c’est YOLO ! J’ai beau avoir tout appris ou presque sur le marketing digital et la communication, l’importance de la planification, de choisir le bon moment pour publier quelque chose afin de trouver son audience et d’être lu·e, je m’obstine à balancer mes contenus quand ça me chante.
Et pour la sortie de mon second livre, je ne déroge pas à la règle.
Le pitch ?
Pendant plus de dix ans, j’ai été dans ce qui s’apparente à une relation abusive avec le monde de l’entreprise. J’ai réussi à m’en sortir, non sans être tombée au fond du trou, et j’ai ressenti le besoin de partager mon histoire avec celles et ceux qui, comme moi, peut-être, ne se sentent pas à leur place entre quatre murs et une machine à café. Attention, malgré son titre, ce livre n’est pas un porno. Désolée.
J’ai commencé l’écriture de ce livre pendant #NaNoWriMo 2019 et je suis très heureuse et soulagée de pouvoir le sortir en auto-édition un peu moins de deux ans après.
J’ai beaucoup hésité sur la marche à suivre pour mettre ce livre à la disposition de son public (si, ma famille et mes ami·e·s ça compte comme « un public » et non pas des « gens obligés de l’acheter sous la contrainte »). Cependant, l’auto-édition, même si je galère et que je ne rencontre pas un succès monumental (voire un succès tout court) me convient parce que, comme d’habitude, je fais ce que je veux, quand je veux, comme je veux. Je me plante peut-être, mais j’aime bien procéder de cette manière. J’en parlerai avec ma psy et elle me dira si c’est une manière de me protéger, d’anticiper un échec pour ne pas être déçue ou de m’auto-saboter… Je pense surtout que je n’ai pas de patience, que j’ai tellement envie que, ne serait-ce qu’une personne d’autre que moi lise mes histoires, que je ne peux pas prendre le temps de démarcher des maisons d’éditions et laisser le texte attendre. Je me donne probablement beaucoup plus d’importance que je n’en ai, je ne sais pas, mais j’ai envie de croire que toi aussi, tu avais besoin de ces mots, là, maintenant, tout de suite et que ça n’aurait pas pu attendre deux jours, deux mois, deux ans de plus parce qu’un·e éditeur·ice en aurait décidé ainsi (si tu es dans le monde de l’édition et que tu veux me donner de l’argent, ne te prive pas, je suis toute ouïe et prête à accueillir toute proposition de contrat).
J’espère que tu auras envie de me lire et d’en parler autour de toi.
Je remercie toutes celles et ceux qui m’ont soutenu dans ma démarche d’exorcisme de la dépression par l’écriture pendant ces deux années. Je ne suis pas la meilleure des écrivaine mais je fais de mon mieux et je suis heureuse de voir que vous êtes toujours quelque un·e·s à me suivre, dans tous mes projets.
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