Faut bien commencer un jour…
Un podcast
Fear is the mind killer est un podcast qui traite de la peur. Qu’est-ce qui nous fait peur ? Pourquoi ? Bryan White, l’auteur du podcast, aussi connu sous le pseudo de Frater Pera, est un américain passionné d’occulte et d’horreur (entre autres, il aime aussi le rock et travail dans l’informatique). Pour chaque épisode, il reçoit un·e invité· qui, dans son métier ou ses passions, se confronte régulièrement à la noirceur et avec qui il tentera de comprendre pourquoi il ou elle continue, alors que son cerveau lui dit de sauver sa peau !
Mon histoire avec ce podcast est amusante : j’ai connu le blog de Frater Pera, Codex Astarte, en lisant les commentaires sous une vidéo YouTube – le truc que je ne fais jamais normalement. Il s’agissait d’un clip de Andrew WK, un artiste que j’aime beaucoup et qui, je viens de m’en rendre compte, est né le même jour et la même année que mon mari. (Je vous avais dis qu’il y aurait du random fact ici)
Bryan partageait un article qu’il avait écrit à propos d’Andrew et du rapport à l’occulte dans sa musique et j’ai trouvé ça passionnant. Ça m’a fait pensé à la grande époque de la conspiration sur Andrew WK, au début des années 2000, une histoire de dingue, cryptique à mort, qui m’avait également passionnée. Du coup, j’ai commencé à suivre le blog qui traite principalement d’occultisme, de magie occidentale et de magie cérémonielle, autres sujets qui m’intéressent vivement et c’est tout naturellement que lorsque Bryan a teasé sur l’arrivée de ce podcast que je m’y suis abonnée.
Si vous aimez ce genre de sujets chelous, les cryptides, les OVNIS, l’occulte, les films de genre, l’horreur, la psychologie, FITMK est un excellent cocktail de tout cela et vous devriez l’écouter.
Un livre
Vampires never get old : Tales with fresh bites de Zoraida Córdova et Natalie C. Parker. Une collection de nouvelles vampiriques revisitées à la sauce XXIè siècle. Des vampires noir·e·s, améridien·es, indien·nes, gros·ses, gays, bis, trans, non-binaires; des rencontres entre différents folklores et traditions autour du vampire et plus seulement la vision européenne/américaine et blanche du mythe; des histoires courtes où se mêlent fantastique, romance, humour et révolution du genre.
J’ai connu Zoraida Córdova grâce à sa trilogie des Brooklyn Brujas. Trois romans qui parlent de trois sœurs, nées sorcières, issues de la communauté hispano-américaine. Chaque roman se penche sur le destin et les aventures de l’une des sœurs, et l’on y retrouve à chaque fois, leur famille, leurs traditions, un folklore inspiré du véritable folklore sud-américain et de la brujeria et une grande modernité dans le traitement des personnages.
Évidemment, quand j’ai pu choper ce recueil de nouvelles piloté par Zoraida Córodova, je me suis jetée dessus et pour l’instant, chaque nouvelle apporte son lot de bonnes surprises. Petit bonus que j’aime beaucoup, après chaque nouvelle, les deux éditrices discutent de ce en quoi le texte révolutionne la littérature vampirique en expliquant également certains codes du genre, et interrogent le·a lecteur·ice sur ce ce qu’il ou elle ferait dans la position du protagoniste qu’ielle vient de rencontrer – que ce soit en lien avec les pouvoirs mentionnés ou des questions plus philosophiques comme ‘“Quelle influence aimeriez-vous laisser sur le monde ?”
J’aime beaucoup cette idée, ce petit “hot take” à la fin de chaque texte et j’ai prévu de me pencher sur les fameuses questions posées par les éditrices afin d’y répondre sous forme de textes que je publierai sûrement sur mon Patreon (Bim la pub ! Vous l’aviez pas vue venir, celle-là !).
Of course, je vous recommande toute la bibliographie de Zoraida Córdova (pas encore traduite en français aux dernières nouvelles malheureusement) et je vous encourage même à aller voter pour son dernier roman “The Inheritance of Orquídea Divina” sur Goodreads pour les Goodreads Choice Awards, catégorie Meilleur Roman de Fantasy ! Elle le mérite.
