Tu l’as voulu, bah tu l’as eu, à grand coup dans tes yeux, voici ENFIN l’histoire de
Leeloo à Las Vegas, Episode 1.
Leeloo à Las Vegas, Episode 1.
*Musique genre Star Wars mais en mieux*
Il y a longtemps, très longtemps, dans une galaxie pas lointaine parce que c’est celle où on habite, Leeloo avait un rêve, aller en Amérique. Lorsqu’elle rencontra Poulpy, ils se firent la promesse de s’unir dans la ville du pêché aka Sin City aka Las Vegas,
en la présence unique de feu Elvis et de Dieu.
Ceci est l’histoire de ces deux personnes. L’histoire de deux jeunes cons qui sont allés se dire
« oui » à Las Vegas.
en la présence unique de feu Elvis et de Dieu.
Ceci est l’histoire de ces deux personnes. L’histoire de deux jeunes cons qui sont allés se dire
« oui » à Las Vegas.
*Fin de la musique trop cool et hyper suspens*
Après ce qui m’a paru être des siècles d’attente, nous voici enfin le 7 Juin 2011. Il est quelque chose comme 5h30 du matin, on se lève tête dans le cul (la veille encore, on était au concert de SOAD à Bercy, pour info !) mais en même temps complètement survoltés, on vérifie pour la millième fois qu’on a bien les passeports, les billets, les autorisations d’entrée sur le territoire Américain (Fuck Yeah) et on se rend à pied, au RER de Fontenay vers 6h et des brouettes pour aller jusqu’à l’Aréoport Charles de Gaulle. On part à Las Vegas baby !
Il faut savoir que ce voyage, on l’attendait depuis belle lurette. Nous avions réservé les billets depuis plusieurs mois, récupéré une robe de mariée depuis quelques semaines, obtenu tous les papiers nécessaires depuis longtemps, bref, il n’y avait que le temps qui semblait ne pas être de notre côté et s’obstinait à passer lentement. Et pour couronner le tout, nous venions juste de signer le compromis de vente de notre future maison du bonheur (à suivre dans de nouvelles aventures), c’est dire si les slips étaient tendus et les petites culottes humides.
Mais revenons-en à notre aventure. Le vol est prévu pour 11h, si je me souviens bien, et il faut qu’on y soit 3h à l’avance donc on prévoit large ! Tout le long du trajet, je suis une pucelle hystérique devant l’entrée d’un concert de Tokyo Hotel (les cris suraigus en moins). On arrive à l’aéroport au bout d’une heure de trajet voire un peu plus, on cherche notre porte, le comptoir d’enregistrement d’Air Tahiti Nui et une fois les bagages enregistrés et les billets récupérés, on va faire un petit tour dans le duty, histoire de voir le prix des foulards Hermès et des sacs Chanel parce qu’on sait jamais, on pourrait avoir envie de se déguiser en vieille pour aller en Amérique. Finalement, on repart broucouille, rien de bien folichon chez les bourgeois.
Poulpy passe le temps en jouant à la Playstation 3 dans la salle d’embarquement, moi en essayant de lire, parce que je suis assise juste en face de l’aire de jeux pour mioches et que des gamins, à 10h du mat’, c’est déjà beaucoup trop vivant.
Arrivent les premières hôtesses de l’air et les stewards, on peut commencer à embarquer ! Air Tahiti Nui, c’est une compagnie sympa, filiale d’Air France si je ne m’abuse. Pas trop chère mais le service reste quand même sympa en Classe Pauvre. On est installés sur les sièges du milieu de l’avion, on a chacun notre petit écran de télé pour regarder les films et écouter la musique, un petit pack de goodies (boule quiès, casque audio, bandeau pour les yeux pour bien dormir, chaussettes pour pas avoir froid aux pieds, petites lingettes à l’aloé vera pour pas puer des aisselles, petit coussin, petite couverture en pilou…) et on nous propose un apéro rapidement après le décollage. A noter : deux verres de whisky coca dilué suffisent, en altitude, pour me faire hurler de rire quand Poulpy me parle d’un cow-boy avec des santiags en banane (en même temps, c’est déjà super drôle).
Je te passe les détails du vol qui en soit, reste somme tout lambda : on décolle, ça fait des guilis dans le ventre, on vol pendant 11h, on regarde des films, on dort un peu, on mange des sandwichs encore un peu surgelés, on amorce la descente sur Los Angeles (c’est moche en fait) et on descend, putain on est aux States, c’est écrit en Américain (Fuck Yeah) partout !
Nous somme à Los Angeles, à LAX, comme dans la série avec Heather Locklear ! On est mardi 7 juin 2011, il est 14h et des brouettes, heure locale (en vrai, en France, c’est mercredi et il est 22h et des brouettes, tu vois le topo !?) et on a légèrement la tête dans le fion quand même !
Première chose avant de récupérer les bagages pour les emmener au transfert, passer la douane US plus connue sous le nom de « Les-gens-armés-flippants-à-qui-tu-ne-fais-pas-de-blagues-parce-que-tu-peux-finir-en-prison ». On tombe sur un vieux chinois, à l’air peu commode. Poulpy passe en premier et essaye de comprendre par lui même ce que lui raconte le vieux mais il galère un peu, donc je fais la traduction. Le mec avait compris qu’on était marié alors que Poulpy essayait de lui dire qu’on allait se marier à Las Vegas, du coup le chinois me demande pourquoi on n’a pas le même nom et je lui réexplique le bordel.
Bref, après un léger qui pro quo qui aurait pu nous reconduire à la frontière et/ou à la fouille anale, il nous prend les empreintes des dix doigts, nous prend en photo, compare notre tronche de « gens qui viennent de passer 11h dans un avion et subissent un décalage horaire de 8h » avec celles de nos passeports, et ce, plusieurs fois pour être bien sûr, tamponne nos passeports et nous les rend en arborant son plus beau sourire et nous dit « Welcome in the USA. Have a nice trip in Vegas ! ».
Soulagement. Joie. Félicité. Maintenant, l’objectif est de récupérer les bagages et de les amener au transfert avant de trouver notre terminal pour Las Vegas. Ceci fait, on sort fumer une clope (enfin!), on voit des taxis Américains, des gens Américains, des palmiers Américains et bien sûr, on se prend en photo, parce que Fuck Yeah quoi !
Deuxième passage par les douanes pour entrer dans notre terminal. Je passe au scanner à main, Poulpy a droit au scanner corporel qui te filme le kiki. Il faut savoir qu’aux States tu dois enlever tes chaussures quand tu passes la douane, si tu y vas un jour, pense à mettre des jolies chaussettes, c’est plus humain !
Le mec qui nous checke les passeports est super sympa, tout comme tous les autres agents de la TSA d’ailleurs, et nous donne quelques conseils pour Vegas (« Ne lâchez pas votre machine quand vous jouez, c’est là que les guetteurs arrivent et vous piquent votre argent *wink* »). Les américains, même s’ils sont flicaillons d’aéroports, traitent les gens avec beaucoup de respect et d’ailleurs, c’est valable pour tous les gens aux States. Ils ont un sens de l’accueil et du service que je n’ai jamais vu ailleurs. Ils sont aimables et pour des parigots comme nous qui avons l’habitude des serveurs blasés et des vendeurs aggressifs, c’est hyper surprenant !
On entre enfin dans le bon terminal et là, on se dit qu’on boufferait bien un truc américain. Ça tombe bien y’a comme un Burger King là, juste là !! Et hop le Whooper et le Coca Zéro de douze litres (non en fait, je crois que leur version grande des boissons, c’est 75cl ou 1L. Nos grandes boissons, c’est les moyennes chez eux) ! Burger King ça dépote sa grand-mère !
Ensuite, on patiente encore pendant une heure ou deux, je sais plus et on prend notre avion pour Las Vegas. On en a pour 1h, c’est un vol régulier, un peu comme les trains chez nous, quoi. Les terminaux des vols internes aux USA ça ressemble plus à la Gare de Lyon qu’à Roissy en fait. Comme ils prennent beaucoup plus l’avion que nous les ricains, ils sont un peu blasés quand toi tu es comme un gosse, c’est assez marrant comme décallage !
Dès que l’avion décolle, on s’endort comme des merdes pour se réveiller quelques minutes avant l’atterrissage à Vegas. C’est hyper impressionnant quand tu arrives là-bas. Tu commences la descente, tu vois que du désert et des montagnes de roches et soudain, des buildings un peu partout et des routes, sortis de nulle part : c’est Las Vegas baby ! Las Vegas pour te situer, ça fait la taille de Paris + la petite couronne (92 + 93 + 94) et on y compte presque 2 millions d’habitants.
On descend de l’avion, il est environ 19h, heure locale. On récupère les bagages et on file se chopper une navette à 8$/pers pour nous emmener à notre hôtel, le Stratosphère. (Clique sur le lien, comme ça tu verras, c’est celui qu’on voit en premier dans le générique des Experts Las Vegas !).
On est une dizaine dans la navette et comme notre hôtel est le plus au nord du Strip, on sera déposé en dernier, ce qui nous permet de faire une ballade sur le Strip by night. Ca ne fait même pas une heure qu’on est arrivé et on en prend déjà plein la gueule ! Les lumières, les casinos, les gens, tout est énorme, complètement délirant, on a pas arrêté de dire « Oh putain ! Truc de ouf ! » pendant tout le trajet ! On a aussi un peu eu peur, parce que le chauffeur de la navette roulait comme un dingue et a faillit nous tuer deux fois ! Mais regarder les casingues nous a rapidement fait oublier la mort !
On arrive à l’hôtel, il est peut-être 20h. Pour arriver à la réception, on traverse la salle du casino, « That’s what I’m talking about, baby ! » Ça sonne, ça crie, des gens rigolent, d’autres moins, je suis dans Ocean’s Eleven putain ! On récupère les clés de la chambre, située au 14ème étage de l’hôtel. L’ascenseur met à peu près 10 secondes pour monter les 14 étages, je suis dans un épisode de Star Trek, tellement c’est de la technologie moderne quoi !
La chambre : un lit king size (sa mère, je veux le même à la maison), une télé écran plat 102 cm, un bureau, un petite table, deux chaises, un coffre-fort, une armoire avec un nécessaire pour le repassage de tes fringues enfermées trop longtemps dans la valise, et une salle de bain avec baignoire bain bouillonnant et les chiottes. La classe internationale touch, la vue sur le Strip !
Après avoir pris un bain, s’être changés et avoir rangé les affaires, on descend au casino jouer nos premiers dollars aux machines à sous. Notre dévolu s’arrête sur une machine déclinant le thème de l’Egypte et des Pharaons, sur laquelle on gagne quelques sous, je kiffe ma race, j’ai l’impression que je suis millionnaire (j’ai du gagner 5€ en gros mais je suis déjà comme une dingue !). Poulpy veut jouer au black jack mais je ne peux pas l’accompagner à la table, j’ai trop une tête d’enfant et la croupière me demande ma carte d’identité, que je n’ai pas sur moi. Je remonte donc chercher mon passeport dans la chambre et le temps de redescendre, Poulpy avait fini de jouer et gagné 30$ ! Tant pis pour moi, pas de black jack, on remonte et on se pose devant la téloche en matant les Simpsons (en VO !) jusqu’à ce qu’on s’endorme vers minuit. Premier jour à Vegas, première nuit dans les Amériques, je suis comme une gosse à Disneyland et ça va être comme ça pendant toute la semaine !
To be continued…
la suite ! la suite ! la suite ! (je lis que maintenant parce que j'ai enfin 10min à moi, j'suis chez ma mater (comme disait Dubosc quand il nous faisait encore un peu rire).
putain quoi !!!! Ca donne envie mais putain 11h d'avion !!! comment tu survis à un truc pareil ? Y'avait assez de place pour les jambes et les bras dedans l'appareil ?
depuis que je me suis fait un bus eurolines, j'ai peur….
Vivement la première scène de cul !
Ceci est un blog tout public que même ma mère peut lire. On oublie les scènes de cul mais je parlerai volontiers des putes de Vegas. Promis !