Kobo mon amour

Je suis une mangeuse de livres. Livrophage. Bouquinophile. Romancovore.

Je suis toujours en train de lire un livre. Polars, thrillers, fantastique, romans, nouvelles, BD…Tout ce qui a des pages peut potentiellement m’intéresser.

En plus, je ne suis pas la lectrice d’un auteur ou d’un style, je suis une libertine de la lecture. Je m’ouvre à tous genres, tous formats, tous styles. Coquine.

Love story

Gamine, j’ai su lire très vite, vers 5 ans, je pense. Au début, les grosses lettres des titres de La Voix Du Nord que lisait mon grand-père et puis, des histoires de plus en plus longues.

Bref,  mon amour pour les livres remonte à très longtemps.

Un exemple par exemple. A 10 ans, j’ai passé mon été au bord de la mer chez des amis de mes grands-parents. Et bien plutôt que d’aller jouer dehors avec les autres gamins du village, je passais mes journées à la bibliothèque municipale à bouquiner avec une autre gamine aussi amoureuse des livres que moi. J’ai encore des souvenirs pleins de nostalgie de cette bibliothèque, toute petite minuscule, et regorgeant pourtant de bouquins en tous genres et tenue par une bibliothécaire passionnée. Je me demande si ce lieu existe encore, tiens…

Bibliothèque municipale Jeanne Grizard, Paulhan, 34.
Elle existe encore…j’ai envie de chialer…

Et tu sais quoi ?  Je me souviens encore de mon premier coup de cœur littéraire. C’était une histoire publiée dans une édition de J’aime Lire que j’avais trouvé dans la bibliothèque de l’école. L’histoire s’appelait « Le Zapoyoko« . Je devais avoir 7 ans à tout casser quand je l’ai lu. Une histoire un peu surréaliste, d’un gamin qui se retrouve dans un univers un peu fou à cause d’un mot inventé pendant une partie de Scrabble. Sans mentir, j’ai du emprunter le bouquin 10 fois. J’étais folle de cette histoire.

Au collège, j’ai même remporté un concours de lecture régional grâce à une fiche de lecture que j’avais faite sur un bouquin plutôt triste, « Balles de Flipper« , sur des gamins placés dans une famille d’accueil. Le cadeau ? Avoir le droit de lire plein de bouquins pour élire le meilleur auteur jeunesse de cette année là. AWESOOOME !

Non, j’étais pas la gamine la plus populaire à l’école mais peu importe… J’ai niqué la première de la classe en remportant ce concours ! BOUYA !

Mes amis imaginaires

Comme avec la musique, j’ai toujours eu des livres à mes côtés. Ils font office de compagnons de route, parfois même de guides. J’ai toujours cru et je crois encore, qu’un livre peut t’apporter beaucoup dans la vie: conseils, idées,  épaule pour pleurer,  reflet de toi-même,  solutions à tes problèmes, réponses à tes doutes… Un bouquin a presque autant d’effets bénéfiques qu’un ami.

Tu comprendras donc ma joie immense lorsque pour mon anniversaire, il y a bientôt deux ans, j’ai reçu en cadeau une liseuse électronique. Parce que, oui, contrairement à beaucoup d’amoureux des livres, je ne suis pas anti-dématérialisation. Le seul problème que je vois pour le moment dans la dématérialisation, c’est juste qu’on nous prend pour des gros jambons en voulant nous vendre des bouquins virtuels au prix de bouquins physiques. L’industrie du livre est encore comme celle du disque à l’arrivée du mp3, en gros décalage. Je comprends qu’on veuille rémunérer les auteurs, tout comme les musiciens, pour leur travail, c’est bien normal. Mais il reste encore un gros travail sur le modèle économique des e-book à fournir. La musique y est (presque) arrivée, y’a pas de raisons que ça ne fonctionne pas pour le livre.

Clique et apprends-en un peu sur la gestion des droits numériques !

Mais revenons-en à ma merveille. Mon Kobo (chut chut pas de marque) est la liseuse de la Fnac (on a dit pas de marque, bordel !). Tu peux donc t’en servir pour lire des e-books que tu auras achetés sur la plateforme digitale du magasin pré-cité (qui est un peu une grosse usine à gaz pas du tout user friendly à mes yeux) ou tout e-book au format .epub ou .pdf que tu te seras procuré de la manière dont tu souhaites (légale, illégale, je ne juge pas) via un simple « click and drop » depuis ton ordinateur, puisque tu peux y connecter ta liseuse en USB. Easy !

Tellement easy que ça pourrait être ta mère !

Hum, pardon.

Et c’est donc grâce à cette fabuleuse liseuse, aux fonctionnalités somme toute basiques (lire des livres, les ranger dans un ordre particulier, en acheter sur la boutique Fnac, marquer les pages, etc..) mais largement suffisantes, que je peux assouvir ma boulimie littéraire en me goinfrant de bouquins, le jour, la nuit, au WC, dans le train, en voiture, dans les salles d’attente…

Alors, oui, j’entends déjà les amoureux du livre me dire « Oui mais, quid de l’objet ? Quid de la douce odeur des pages d’un livre qu’on feuillette ? Quid, hein ? » Alors, déjà, tu me parles pas en latin ou ça va mal se passer et de deux : dis-moi chaton, tes CDs, tu te les trimballes tout le temps quand tu veux écouter de la musique, disons, dans les transports en commun ? Tu as encore un baladeur CD, toi ? Tu as un mange-disque portatif ? Un gramophone ? Vis avec ton temps, ma poule ! Évidemment, je ne rechigne pas à tripoter un bouquin avec des vraies pages et l’odeur d’un livre me fait toujours vibrer, mais franchement, j’ai envie de dire, peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, non ?

Et d’une manière plus pratique, au delà de l’aspect purement mobile de l’objet, c’est aussi le fait que ça serve de bibliothèque qui m’arrange. Parce que vu ma « consommation » de bouquins, si je devais tous les avoirs en version papier, j’aurais du vendre meubles, enfant, chats et conjoint depuis belle lurette (coucou, expression de 1926!) pour pouvoir tout ranger dans la baraque.

Autre avantage. Tu peux lire N’IMPORTE QUOI sans que personne ne le sache. Exemple : tu as envie de lire un bouquin un peu cul cul, qui parlerait, je ne sais pas moi, d’une adolescente amoureuse d’un vampire, ou d’une jeune femme qui baise un vieux mais tu as un peu honte parce que, bon, c’est pas de la grande littérature et ça ferait tomber ta Biblio-créd’ ? BIM ! Kobo, baby ! Pas de couverture, discrétion assurée. Fonctionne aussi pour les Harlequin…

Quels coquins, ces patrons.

Non pas que ça me soit arrivé de lire des histoires d’ado amoureuse d’un vampire, en plus, c’est réducteur de dire ça, elle aime le vampire, mais elle aime aussi un peu le loup-garou, du coup, c’est compliqué, parce que les vampires et loups-garous sont ennemis depuis des lustres, elle est un peu perdue, t’sais…Enfin, bref, non mais enfin, voilà, c’est pratique quoi.

Tout ça pour dire que les liseuses et les livres, c’est bon, mangez-en !


Petite mise à jour avec un lien vers un article très utile paru sur le blog de David Corbillé, Trouver des livres numériques gratuits. Et il n’y a pas que les classiques tombés dans le domaine public apparemment !

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